Force de vie, par Alain

10 septembre 2012

 

Billet invité

 

J’entends parfois la vie sourdre des profondeurs et éclore dans la lumière du présent. Il y a quelque part une source de vie qui nous accompagne partout et dont nous ignorons encore toute la profondeur et la pertinence.
Plus forte que nos douleurs, plus fédératrice que nos contradictions, plus souveraine que nos épreuves d’homme en devenir, elle se trouve partout et nulle part. Elle nous permet de franchir les abimes de toutes nos désillusions, de dépasser les écueils de nos défaites, et nous réaliser malgré les heurts de nos expériences. Nous la percevons parfois fugacement dans l’instant et elle égrène alors des chapelets de sérénité. Une sérénité qui dépasse de loin tout ce que nous pourrions espérer.

Car c’est une sérénité qui n’a besoin de rien pour être…

Il est des instants ou nous sommes comme propulsés ailleurs et nous percevons la vie différemment. La matrice dans laquelle nous vivons se déchire et ouvre les portes d’une paix ineffable et régénératrice ; comme si notre perception devenait soudainement pure connaissance …
Nous percevons non plus les formes mais certaines lignes de forces qui tissent et habillent le monde. Comme si nous nous tenions soudainement sur un sommet montagneux et contemplions une plaine fourmillante de vie humaine. Et en ce grouillement de vies éparses, nous saisissions toute la cohérence et le devenir de chacun tissant les fleurs du possible.
A ce moment-même nous comprenons que nous pouvons communiquer avec le monde du vivant. Les arbres deviennent des entités remarquables et vivantes. Les paysages deviennent des symphonies de couleurs. Le ciel offre à notre présence une symphonie de silence qui semble orchestrée par une main divine.

C’est en fait notre propre présence à nous-mêmes qui rend possible cette symphonie… Et cela est si simple, et cela est si profond, comme si nous nous tenions devant une réalité à la fois ineffable et évidente… Comme si nous retrouvions en quelque sorte le sacré en toute chose.
Mais plus que le sacré, nous percevons au fond de nous-mêmes que nous levons le voile sur notre véritable identité. Nous redécouvrons en ces instants, qui sont des instants de grâces, ou le corps subitement perd de sa lourdeur, la véritable nature que nous abritons en chacun de nous : une nature généreuse et aimante.

Et c’est de cette nature là, et c’est de cette identité là dont parle l’Apocalypse : la Révélation.

Révélation de l’homme dans sa substance divine, révélation de la grandeur de l’homme en son humilité et son innocence !

Fraternellement,

Alain

Source : www.atlantide-research.com

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